Interrogé une fois de plus sur la difficulté à s’entendre avec Lionel Messi sur la pelouse, Antoine Griezmann a encore fait preuve de diplomatie, au sortir du match nul sur la pelouse de Naples, en huitième de finale aller de la Ligue des champions (1-1). Toutefois le Français, auteur du but de l’égalisation pour le Barça, cache de moins en moins son agacement.
« C’est compliqué. Lui est plus à droite, moi plus à gauche. C’est assez compliqué pour se trouver. Quand on joue dans l’axe, on essaye de se faire des une-deux, moi de faire des appels dans la profondeur. C’est mon travail. On essaye de travailler ça et moi de m’adapter à l’équipe, » a déclaré « Grizou » à l’issue de la rencontre. Tous les observateurs s’accordent à penser que l’Argentin ne fait rien pour mettre le Français dans les meilleures conditions. Comme lors de cette contre-attaque, en première période, où il tarde à servir Griezmann pourtant parfaitement démarqué, préférant pousser trop loin son ballon face à trois défenseurs. Au final, ce n’est pas sur un service de Messi que Griezmann a inscrit le but de l’égalisation. Tout un symbole.
« On n’a pas eu d’occasions ou de tirs au but en première. C’était difficile, je n’ai pas pu faire d’appels en profondeur. J’ai eu plus d’espaces en seconde, c’était plus simple. On est venu pour gagner, tant pis, il y aura le retour à la maison. Ce sera complètement différent avec un terrain plus grand, plus d’espaces, » a également déclaré le Français. Un appel du pied à son glorieux coéquipier que l’on pourrait résumé d’une formule plus claire : « Passe-là moi, Léo ! »