Antoine Griezmann était en interview exclusive pour la chaîne espagnole Movistar. Il est revenu sur son aventure au FC Barcelone, mais aussi son entente avec Messi ou encore les propos tenus par ses proches depuis quelques semaines.
Voici ses différentes déclarations à suivre…
Concernant les critiques :
« J’accepte les critiques car ils n’ont pas vu le meilleur Griezmann et je confirme ça. Quand on perd, je suis une cible facile parce que je ne parle pas ou ne fais pas trop parler de moi, je suis quelqu’un de discret. Un an et demi et trois entraîneurs, c’est très difficile. Lorsque vous venez d’une autre équipe et que vous venez à Barcelone, ce qui est étrange, vous avez trois entraîneurs et une pandémie, c’est encore plus difficile à gérer. Et j’ai besoin de plus de temps mais au Barça et dans un grand club, c’est délicat. »
Avec Valverde :
« Sous les ordres d’Ernesto Valverde j’ai joué à gauche et je devais aller dans l’espace. Parfois pour aller à l’intérieur, mais surtout pour être avec Jordi Alba dans l’espace. C’est lui qui m’a amené et j’ai beaucoup de respect pour lui. J’ai ressenti sa confiance. »
Concernant Setien :
« J’ai beaucoup appris à ses côtés. Ma relation avec lui était normale. Mes parents m’ont parfois dit de lui demander pourquoi je ne jouais pas ou pourquoi j’avais changé et j’ai dit que cela n’avait pas de sens. Après un match face à l’Athletic Bilbao j’ai joué pendant cinq minutes, il m’a dit qu’il voulait me parler et je lui ai dit que ce n’était pas nécessaire. Il m’a demandé combien de temps je serais en colère. Je lui ai dit d’être calme, que je travaillerais et je ne lui en voudrai pas. Si vous voulez me mettre, vous me mettez. Je suis toujours un peu en colère contre Quique et j’ai du mal à comprendre ».
Son histoire avec Lionel Messi :
« Mon oncle, ses déclarations. Je n’ai pas eu de relation avec lui depuis que je me suis mariée. Je ne lui parle plus et je n’ai plus de relation avec lui. Ses paroles peuvent faire des dégâts et je suis remonté contre lui. Cela peut créer des doutes dans les vestiaires et dans ma relation avec Léo. Léo sait que j’ai beaucoup de respect pour lui, j’apprends de lui. Et puis mon oncle, qui ne sait pas ce qu’est le football.
J »J’ai dit à Leo que je parlerais, même si je n’aime pas ça, pour clarifier les choses. J’ai besoin d’un peu d’aide de tout le monde, des fans, du club. De mes coéquipiers je l’ai déjà. Que les gens soient plus doux plus compréhensif avec moi, les journalistes qu’ils me mettent moins de bâtons dans les roues, qu’ils me laissent un peu en paix. »
La suite et l’avenir avec le Barça :
« C’est difficile depuis deux ans. Mais il y a beaucoup de matchs à jouer et je pense que nous avons le niveau pour gagner et faire de grandes choses, mais nous devons réagir et c’est à mon tour de montrer que je suis prêt à jouer pour ce club et je suis prêt. Il y a beaucoup de matchs et les gens se blessent. Maintenant, celui qui est blessé depuis deux mois perd 30 matchs (il exagère). C’est trop. Tous les trois jours. Il faut jouer et il faut continuer, mais ça devient difficile, ce n’est pas par hasard. qu’il y a tellement de blessures. Le calendrier est très chargé.
Je me sens très bien ici (à Barcelone), ils m’ont très bien accueilli. Je veux aider l’équipe. Ils m’ont fait confiance pour me signer et maintenant je veux rendre cette confiance en aidant l’équipe à gagner. Il n’y a aucun problème avec personne, Je vais vraiment bien et je te demande juste de me laisser un peu calme. Merci à tous. »
Sa relation et son attachement à l’Uruguay :
« Je ne croyais pas être en mesure de réussir lorsque j’ai signé mon premier contrat avec la Real Sociedad. C’était en Segunda division. Martín Lasarte m’a donné l’opportunité et c’est là que ma relation avec les Sud-Américains et les Uruguayens a commencé. Il y avait aussi Claudio Bravo (Chilien) Estrada (Colombien) et Carlos Bueno (Uruguayen). J’adore ce pays et j’ai une relation particulière avec.. En tout cas, je remercie toujours les dirigeants de la Real Sociedad qui m’ont offert cette chance. Sans eux, je ne serais pas-là aujourd’hui. »
Ses débuts avec l’Atletico Madrid :
« J’ai signé chez les Colchoneros contre 30 millions d’euros et j’ai eu des difficultés au début. Avec la Real, je commençais à être le plus important et je suis arrivé dans un club qui venait de gagner la Liga. Avec Simeone, c’était un style différent et c’était difficile pour moi mais je me suis accroché. J’ai appris à respecter ce style de jeu et j’ai accepté de faire le job pour l’équipe. Chaque séance d’entraînement avec Cholo Simeone était comme un match, très intense. Avec ce coach, tout le monde court pour les autres, tout le monde attaque et défend. Je me sentais très à l’aise.
S’il y a bien quelque chose qui m’a marqué, c’est le jour de la finale de la Ligue des Champions à Milan où je rate mon tir au but face au Real Madrid. J’étais en colère. Je pensais que c’était à cause de moi et j’ai vraiment culpabiliser. »
La Coupe du Monde 2018 avec l’Equipe de France :
« En 2018, nous avions une équipe formidable. Pogba, Mbappe… Les coéquipiers m’ont donné beaucoup de confiance, tous ensemble. Nous avons tous travailler comme des fous lors des séances d’entraînement. Je pensais que nous pouvions faire quelque chose. Je me souviens du match contre l’Argentine et j’ai dit à Deschamps, pour moi il faut faire un 4-4-2, que Kanté surveille de près Lionel Messi et ne le lâche pas. À la fin, nous avons joué en 4-4-2. Le coach Didier Deschamps me parle beaucoup et c’est important de l’écouter. »
Sa signature au FC Barcelone :
« J’ai signé à Barcelone un an après avoir été proche de jouer pour le club. J’ai attendu un an car je ne me sentais pas prêt tout de suite et rester un an de plus à Madrid était la meilleure solution pour moi. Puis le moment est venu. J’avais besoin d’un changement, j’avais déjà beaucoup vu, des collègues importants comme Godin ou Lucas Hernandez ont quitté l’Atleti et cela m’a aidé en quelque sorte à me décider.
Je suis arrivé au Barça et je me suis excusé suite à mon non transfert au départ. J’ai parlé avec Leo Messi quand je suis arrivé et il m’a dit que je n’avais pas été parfait sur ce coup mais c’était du passé. Il a fait des commentaires dans la presse mais aujourd’hui je sens que nous sommes unis et nous sommes prêts à évoluer ensemble et je ressens cette confiance et cette entente tous les jours. »