Le patron de Mediapro, Jaume Roures, a donné en détail les raisons du départ de Lionel Messi du FC Barcelone cet été.
Le départ de Lionel Messi du FC Barcelone continue de faire l’objet de débats dans l’entourage du club catalan. Le dernier à s’exprimer aura été Jaume Roures, administrateur de Mediapro et garant du conseil d’administration de Joan Laporta. Dans l’émission La Sotana, il a raconté comment s’est déroulée la rupture entre le sextuple Ballon d’Or et son ancienne maison, alors que les discussions semblaient sur le point d’aboutir. « Rien n’a été signé, tout a été convenu et beaucoup de choses ont été écrites. Dans les jours qui ont précédé ce jeudi (jour de l’annonce du départ de Messi), tout s’est un peu compliqué de tous les côtés. Il n’y a pas de condition en raison de la question de CVC Capital Partners, et je ne pense pas que cela ait quelque chose à voir avec les garants. Je pense que c’était compliqué d’un point de vue sportif, pas d’un point de vue économique. Messi a déjà fait les concessions qui lui ont été demandées et il l’a dit. Tout le monde a fait tout ce qui était possible, mais le monde du football est très complexe », a expliqué Roures.
Le dirigeant s’est exprimé dans le même sens que Laporta en ce qui concerne la situation du club. « La situation est pire que tout ce que l’on peut imaginer. Nous aurions pu faire beaucoup de progrès en renouvelant Messi même sans l’argent du CVC. Les choses ne sont pas faciles. L’exigence et la nécessité d’avoir une équipe compétitive est quelque chose que Léo souhaitait depuis qu’il est capitaine. C’était un élément qui était mélangé avec d’autres questions partiellement résolues. »
Jaume Roures a confirmé la réunion du 3 juillet avec Laporta et Tebas pour trouver un moyen d’enregistrer Messi en Liga. « À ce déjeuner, la continuité de Messi au Barça était bien engagée. Il n’a toujours pas été question du CVC. La Liga et le président du Barça voulaient chercher des solutions pour que Messi puisse continuer et ils ont quitté ce déjeuner avec l’idée que c’était en bonne voie ».