De passage en conférence de presse ce vendredi, le coach de l’AS Saint-Étienne, Pascal Dupraz, est revenu en détail sur les blocages psychologiques de son équipe.
« Il y a des ressorts psychologiques, c’est sûr. Ils sont importants. Après, il y en a plein d’autres. Il y a des coureurs qui peuvent gagner le Tour de France et d’autres, seulement des étapes. C’est pareil pour les footballeurs. Il existe des contraintes physiologiques qui nous amènent à faire du ménagement, pas du management, pour éviter la blessure et la performance pas dans le ton. C’est comme ça. Pour autant, je sens les joueurs investis tous les jours. Un joueur qui triche, ça se voit. Or, je n’en vois pas. Il n’y en avait pas sur la pelouse de Nice (2-4, mercredi soir). Les joueurs ont un comportement exemplaire. Ils sont malheureux et notre rôle est de les rebooster. Le fait que la nouvelle génération zappe vite peut être un atout. Je déplore qu’on soit classés 18es mais cela dit, on est toujours en course pour le maintien. Dans un Championnat avec un classement de un à vingt, il arrive que des clubs, aussi prestigieux soient-ils, se retrouvent en difficulté. C’est notre cas. Je m’attendais à ce que cela le soit autant. Quand je suis arrivé, le club comptait 12 points. Si ça avait été facile, ce n’est pas vers moi que le club se serait dirigé. Le contexte de l’AS Saint-Étienne fait qu’on s’attendait à un maintien plus probant. Mon auto-analyse est la suivante : tu réussis ou tu ne réussis pas. Je ne vais pas m’approprier les choses. C’est l’action collective qui fera que l’AS Saint-Étienne restera en Ligue 1. »
« Aujourd’hui, on a 50% de chances d’y arriver et la chance de pouvoir disputer cette chance », a conclu l’entraîneur Stéphanois.