Interrogé par Le Parisien, Loïc Perrin s’est confié sur de nombreux sujets. L’arrivée de Pascal Dupraz et des multiples recrues hivernales ainsi que sur la vente du clu. Une nouvelle page de l’histoire de l’AS Saint-Etienne qui ne devrait pas tarder à se tourner.
Cet hiver, l’AS Saint-Etienne a été particulièrement agité en enchaînant les recrues. Des arrivées conditionnées pour dynamiter une mission sauvetage au point mort. Rapidité et efficacité, les Verts sont sortis de la zone rouge. Une satisfaction pour Loïc Perrin : « On est très contents de la personne humainement. Ça nous semblait important de redonner confiance aux joueurs. Ce sont de bons joueurs de Ligue 1, mais tout le monde n’est pas capable de faire attention à un effectif de 25-30 joueurs. Pascal a cette qualité là. […] La recrue phare, même si je n’aime pas le terme, c’est peut-être Eliaquim Mangala. Même s’il est un peu décrié pour ses performances, je suis très content de sa venue. Il fait l’unanimité avec sa connaissance du haut niveau et son intelligence tactique. Il est là avant les autres et il repart après les autres. »
En grandes difficultés sportives mais aussi financières, l’AS Saint-Etienne est à vendre. Une situation loin d’être réglée comparé à la mission sauvetage qui poursuit son cours. Des spéculations quotidiennes qui n’inquiètent pas Loïc Perrin : « Cela fait quinze ans que le club doit être vendu. Nous, on fait comme si rien n’allait se passer, sinon on ne ferait plus rien. Mais un jour, ça arrivera, c’est une certitude […] Est-ce que cela m’agace ? Non du tout. Les actionnaires font ce qu’ils veulent, c’est leur boîte. Je n’ai aucun problème avec ça. »