De passage en conférence de presse ce vendredi, Philippe Clement a évoqué le mercato de l’AS Monaco et le début de saison particulièrement décevant de ses hommes.
Êtes-vous satisfait du mercato ?
« Je suis un entraîneur facile. Je suis toujours satisfait parce qu’on parle avec les dirigeants. Tu sais que tu n’obtiens jamais 100 % de ce que tu pensais avoir au début d’un mercato, mais nous avons beaucoup de joueurs avec du talent et l’envie de grandir ici et de s’améliorer. Je suis quelqu’un qui aime travailler avec des gens ambitieux et tous les joueurs qui sont venus sont des joueurs de qualité. »
Où situer Monaco après votre grand match contre Paris (1-1) et la déception face à Troyes (2-4) ?
« Au même endroit que lundi au lendemain du match contre Paris. Il n’y a pas de grande différence. On a assez parlé des circonstances de la défaite face à Troyes (Monaco a disputé toute une mi-temps à dix). Maintenant, c’est un autre match qui nous attend face à Nice. Je suis convaincu qu’avec l’équipe que nous avons nous pouvons faire une grande saison, à la hauteur de nos ambitions. »
Vous avez déjà huit points de retard sur le podium…
« Pour moi, c’est toujours plus honnête de faire un bilan à la fin de la phase aller, quand tout le monde a joué contre tout le monde. Nous savions que notre calendrier, pour les premières journées, était le plus difficile de toutes les équipes du Championnat. On ne peut pas faire un bilan après cinq matches. »
Vous ne sentez donc pas de pression particulière ?
« Non. De même qu’on ne pourrait pas être tranquilles si on avait été premiers après cinq journées. Parce qu’il reste 33 matches à jouer. Bien sûr que ça donne confiance de prendre des points, mais les joueurs doivent être conscients de leurs qualités et avoir confiance en eux, sans regarder uniquement les derniers résultats. Les vestiaires qui regardent trop les résultats sont ceux qui connaissent des hauts et des bas parce qu’ils vivent trop dans l’émotion. Il faut être constant, dans ses émotions et dans les résultats. »