Le SCO d’Angers s’est défendu, en conférence de presse, des accusations d’« exercice illégal d’agent de joueur » et « blanchiment en bande organisée ».
Au lendemain de la perquisition du siège du SCO dans le cadre d’une enquête préliminaire sur des soupçons d’« exercice illégal d’agent de joueur » et « blanchiment en bande organisée », le club angevin a donné sa version des faits ce mercredi. D’abord via un communiqué publié ce matin, puis en conférence de presse il y a quelques heures.
Directeur de la communication du club, Mohamed Sifaoui est revenu sur la perquisition. « C’est une enquête d’envergure, qui concerne plusieurs dizaines de personnes », a-t-il indiqué, selon des propos rapportés par Ouest-France. « Ce sont des histoires de transfert, d’agents de joueurs, réels ou auto-proclamés. Un certain nombre de personnes se seraient rendues coupables de malversations financières. Deux personnes passées par le club sont poursuivies, mais présumées innocentes. L’ancien directeur juridique du club (Valentin Harribey, mis à pied en novembre) serait mêlé, à titre personnel, à cette enquête mais je n’en sais pas plus. Une personne de notre cellule de recrutement (Jalal Benalla), qui a démissionné avant même la fin de sa période d’essai le 1er décembre pour des raisons personnelles, est également concernée. »
« Dans le cadre de l’audition libre du président Saïd Chabane », a ajouté l’avocat Pierry Fumanal, « il n’est pas ressorti grand-chose. Si ce n’est des relations qui ont pu exister avec Monsieur Benalla (recruté en septembre par Chabane) et les rapports qu’il a eus, avant d’être salarié, sur des missions de scouting. L’ancien directeur juridique a été placé en garde à vue. Il y a des soupçons de malversations, qui font qu’il a été placé en garde à vue, ce qui n’est pas le cas du président. »
Au fil de la conférence, Sifaoui a apporté quelques précisions sur l’enquête en question : « C’est une enquête qui a été lancée suite à des faits qui remontent à 2017. L’affaire Pogba a été l’élément déclencheur. Plusieurs clubs ont été perquisitionnés depuis le début de l’enquête. Des 47 personnes sur lesquelles la police enquête, nous ne sommes en rapport qu’avec deux. Peut-être que le club n’a pas su communiquer. Moi, je suis là pour dire les choses, a fortiori quand on n’a rien à se reprocher. C’est une montagne qui accouche d’une souris. Nous n’avons rien à nous reprocher, on vous le dit droit dans les yeux. »