Comme évoqué hier, l’ancien international français, licencié par l’AS St-Etienne pour « faute grave » en janvier 2021, porte l’affaire devant les Prud’hommes et réclame aujourd’hui plus de 7 millions d’euros à son ancien club. Si l’avocat des Verts a déclaré au journal l’Equipe que le portier « ne devrait pouvoir prétendre qu’au versement des six derniers mois de son salaire de base, soit 540 000 euros », celui de la victime présumée a contre attaqué Le Dauphiné Libéré en déballant les dessous de l’affaire.
En effet, Me Dorothée Bisaccia-Bernstein a tenu à défendre tout de suite Ruffier en déclarant sans détour à nos confrères du Dauphiné : « Un grand type d’1m90 baraqué et tatoué qui se fait persécuter, ça peut surprendre. L’ASSE est un employeur tout puissant. Stéphane Ruffier a vécu une longue période de harcèlement moral auquel se sont livré l’entraîneur Claude Puel et le directeur général Xavier Thuilot, qui avaient la mission de dégraisser la masse salariale et de virer les joueurs qui coûtaient le plus cher. Stéphane Ruffier a subi une entreprise de démolition, une campagne de sape et il a fini par arrêter le foot après s’être fait défoncer la tronche».
Il semblerait donc bien que le match soit lancé entre les différents représentants de justice en vue du 15 janvier prochain, date à laquelle les Prud’hommes doivent rendre leur décision. Une chose est sûre, qu’en soit l’issue, cette affaire conclue bien mal la belle histoire chez les Verts de l’une des légendes du club.
Stéphane Ruffier, qui conteste son licenciement de l'ASSE en 2021 pour "faute grave", réclame 7M€ au club, pour réparation.
— Footballogue (@Footballogue) October 9, 2023
Triste la fin d'histoire avec l'AS Saint-Etienne pour cette légende du club…
(L'Equipe) pic.twitter.com/wSc5fqZgjt