Il y a quelques semaines, SoFoot avait consacré un article au management du sélectionneur de l’équipe de France féminine, Corinne Diacre. Avec la dernière sortie médiatique d’Amandine Henry, ces propos prennent une autre tournure.
« La première année, elle a mis sept ou huit joueurs de côté en nous disant : « Moi, je suis la coach. Toi, tu es le joueur, tu n’as pas à comprendre. » Elle avait réussi à instaurer la peur », avait indiqué le portier, Franck L’Hostis, dans les colonnes de SoFoot. Un proche de l’équipe de Clermont en Ligue 2 va même parler d’un management « à la Attila » où « chaque oreille qui dépassait était coupée »
Un autre ancien de l’effectif, Anthony Lippini, raconte dans SoFoot : « Quand tu vas dans son sens, tu as sa confiance. Mais dès que tu commences à te placer entre elle et ses objectifs, elle n’hésitera pas à te virer pour le bien de son groupe. » Karim Djellabi, joueur de Clermont, participe aussi à cet article et décrit : « J’ai essayé de faire le tampon, comme mes prédécesseurs. Elle ne mesurait pas la taille du fossé qu’elle avait creusé entre elle et l’effectif. Dans mon coin, j’ai tout fait pour que le groupe n’explose pas, parce que beaucoup de personnes voulaient l’entarter. Il faut qu’elle comprenne qu’elle n’a pas la science infuse. Les coachs qui réussissent sont ceux qui sont proches de leurs joueurs, qui écoutent les retours. Finalement, je pense qu’elle met de côté le côté humain du métier d’entraîneur et qu’elle surjoue un personnage. »