Champion du monde avec l’Equipe de France en 2018, Lucas Hernandez s’apprête à remettre ça dès le 15 juin prochain et le début de l’Euro. Si aujourd’hui, il mène une belle vie, tout n’a pas été facile pour lui, son frère Theo et leur mère.
Dans un entretien accordé au « Parisien », le défenseur du Bayern Munich s’est confié et s’est même dévoilé sur son enfance délicate et l’absence de son père Jean-François, qui est parti en 2003 en abandonnant sa famille. S’il lui en veut forcément, il précise aussi que cet épisode à permis de resserrer les liens avec son frère Theo et leur mère.
« Si le fait d’être papa a changé des choses ? Bien sûr. L’arrivée de Martin m’a permis de réaliser une chose toute simple. Le plus important dans ma vie, c’est mon fils. Je fais tout pour lui. Je n’ai jamais compris et je ne comprendrai jamais comment le mien a pu partir du jour au lendemain en nous abandonnant, ma mère, mon petit frère Théo et moi. Personne ne sait rien sur lui. Si un jour il revenait et émettait le désir de me voir, j’accepterais de le rencontrer. S’il veut me donner une explication et repartir ensuite aucun problème. Biologiquement, il est mon père, mais je ne le considérerai jamais comme tel. Ce qu’il a fait est irréparable. » Et d’ajouter : « Ma mère ? On lui doit tout. Elle a mis sa vie entre parenthèses pour s’occuper de nous. Ce qu’on est devenu, c’est grâce à elle. Avec Théo et ma maman, on ne fait qu’un. On est indissociable. Il y a aussi mes grands-parents maternels et mon oncle. Je n’ai pas une famille très nombreuse, mais des liens intenses et indéfectibles nous unissent. » A terminé le joueur de 25 ans né à Marseille et qui a vu son père porté le maillot de l’OM entre 1995 1998.