Dans certaines métropoles françaises, les salles de sport devront fermer à partir de lundi. Une décision du Gouvernement annoncée par le Ministre de la santé, Olivier Véran. Cette mesure n’a pas plu aux gérants de ces établissements, certains ont même prévu de rester ouvert.
Le Ministre de la Santé a justifié cette décision en estimant que les salles de sport représentent « des espaces confinés où le port du masque est impossible […] et qui sont des lieux hélas de contaminations importants ».
La pilule ne passe pas pour les patrons de salle de sport. Après avoir été contraints de fermer leurs établissements pendant le confinement puis de s’adapter aux contraintes sanitaires, cette nouvelle fermeture forcée semble être la goutte de trop. Sur les ondes de RTL, Virgile Caillet, délégué général de l’Union Sport et Cycles confie : «nous sommes outrés par le fait que l’on puisse considérer les salles de sport comme des lieux de propagation alors que les statistiques démontrent le contraire. On avait déjà mis un genou à terre pendant le confinement, là ça risque d’être un carnage. C’est 5 000 pas-de-porte qui vont tomber d’ici la fin de l’année».
Une situation alarmante qui contraint certains gérants à braver l’interdit malgré les décisions gouvernementales. Ces patrons anonymes parlent simplement de survie.
Pour rappel, les villes concernées par cette interdiction à partir de lundi 26 septembre sont : Paris, Bordeaux, Lyon, Rouen, Grenoble, Montpellier, Marseille, Saint-Etienne, Toulouse, Nice et Lille.
Salle de sports : « Depuis le 1er aout, plus de 27 millions de passages dans nos salles. Et seulement 207 cas recensés par les autorités. Donc on condamne complètement une profession », @VirgileCaillet, Délégué général de l’Union Sport & Cycle, invité #RTLPetitMatin avec @JSellier pic.twitter.com/oSxrXGw5wn
— RTL Petit Matin (@RTLPetitMatin) September 25, 2020