L’entraîneur de l’équipe d’Allemagne d’haltérophilie à Rio dénonce un dopage à très grande échelle dans plusieurs pays de l’ex-URSS. Ces pays nous volent des places aux Jeux, et peut-être même des médailles, assène-t-il.
Plusieurs nations, majoritairement de l’ex-URSS, ont recours au dopage systématique de leurs haltérophiles, et les autorités ferment les yeux, dénonce l’entraîneur de l’équipe d’Allemagne d’haltérophilie à Rio, dans une interview choc au quotidien Bild de jeudi. Outre la Russie et la Bulgarie (déjà exclus des Jeux en haltérophilie, ndlr), plusieurs autres pays ont recours au dopage systématique. Le Kazakhstan, le Belarus, l’Ouzbékistan, l’Arménie, la Moldavie, la Roumanie et l’Ukraine devraient également être exclus. Ces pays nous volent des places aux Jeux, et peut-être même des médailles, accuse Oliver Caruso. Plus loin dans l’interview, il cite également l’Azerbaïdjan, soit au total sept nations de l’ex-URSS plus la Roumanie, ancien pays du bloc de l’Est. Le système est malade, accuse Caruso: Tout le système est corrompu. Il y a certainement quelqu’un qui couvre tout cela. Je sais comment ça fonctionne. Un entraîneur étranger m’a expliqué comment ça marche. On les prévient lorsque les contrôleurs antidopage vont arriver.