Vainqueur de la 5e étape de Tirreno-Adriatico ce vendredi, le Français Warren Barguil n’a pas boudé son plaisir.
Cinq ans quasiment après sa dernière victoire en WorldTour, le grimpeur français Warren Barguil (Arkéa Samsic) a retrouvé le succès au plus haut niveau en s’adjugeant seul vendredi la 5e étape de Tirreno-Adriatico, toujours mené par Tadej Pogacar à la veille de l’étape décisive. Membre de l’échappée de douze coureurs qui s’est formée après une cinquantaine des 155 bornes vallonnées entre Sefro dans les Marches et Fermo tout près de l’Adriatique, Barguil a attaqué en deux temps dans le final. Une première fois à 5 km puis une autre à l’entame de la montée finale de Fermo et ses trois derniers kilomètres en montagnes russes comportant une rampe de 800 mètres affichant jusqu’à 21% de pente. « C’est le vélo comme j’aime », apprécie le Français qui fête sa 7e victoire professionnelle. « Il faut gérer en échappée, la jouer tactique et être malin. Il ne faut pas forcément être le plus fort. »
« Si on prend une ascension finale à monter aux watts, je n’ai pas le meilleur moteur ni le meilleur niveau. J’en avais un peu marre de toujours me battre pour être huitième ou dixième et je voulais changer mon registre. Au mois de septembre, je commençais vraiment à bien marcher. Je faisais quasiment mon poids du Tour de France 2017, ça faisait longtemps et je commençais à avoir des super sensations à l’entraînement. Je chute (fracture du bassin, ndlr) et ça m’a tué le moral. Finalement j’ai battu tous les pronostics et réussi à vite me rétablir. »