Au lendemain de la journée de repos, le peloton se remet surtout d’une première semaine exigeante, et d’une séquence vosgienne qui s’est achevée sur un coup de théâtre, avec l’abandon d’Alberto Contador, et une prise de pouvoir de Vincenzo Nibali. Le profil de la 11 étape entre Besançon et Oyonnax (187,5 km) n’invite pas nécessairement ses poursuivants à déclencher une contre-offensive.
La route monte et descend presque sans interruption. Le sommet du dernier obstacle, la côte d’Echallon, est situé à moins de 20 kilomètres de l’arrivée. Il précède la descente vers la cité de la plasturgie, ville-étape inédite dans le Tour de France mais habituée à recevoir le Tour de l’Ain. Les quatre ascensions de 3e et 4e catégorie au programme n’autorisant pas de gains substantiels. Dès lors, les attaquants peuvent croire en leur chance. C’est le cas pour les candidats à l’échappée, qui bénéficieront peut-être d’une relative liberté dans leur traversée du Jura et de l’Ain en enchaînant les reliefs des 50 derniers kilomètres.