Talansky, journal d’une journée galère

Lors de 11e étape entre Besançon et Oyonnax, Andrew Talansky a failli jeter l’éponge avant de repartir pour finalement arriver dans les délais, à plus de trente minutes du vainqueur Tony Gallopin. Récit d’une journée passée seul à l’arrière.

Si Tony Gallopin a vécu une journée quasi parfaite lors de cette 11e étape entre Besançon et Oyonnax, ce n’est pas le cas de tout le monde. L’Américain Andrew Talansky a galéré tout au long de cette journée. Alors qu’il était le leader de la Garmin-Sharp avant ce Tour de France après sa belle victoire sur le Dauphiné Libéré, il est définitivement hors course pour jouer les trouble-fêtes au classement général. Après une chute lors de la 7e étape et des difficultés dans les Vosges, Talansky aurait même pu disparaître du classement ce mercredi.

Tout a commencé lorsque le peloton, emmené par les coureurs de la Cannondale et d’Orica Green Edge ont fortement accéléré l’allure afin de rattraper les trois échappés du jour, qui comptaient déjà près de 7 minutes d’avance à ce moment-là. Souffrant de douleurs au dos, le coureur de la Garmin-Sharp a alors lâché prise, se retrouvant tout seul derrière le peloton. A 60 kilomètres de l’arrivée, il s’est même arrêté pour abandonner. Mais après quelques minutes de discussions avec Robbie Hunter, son directeur sportif, Talansky est remonté sur son vélo et est reparti, en larmes.


L’objectif était alors de terminer dans les délais pour l’Américain, à qui il restait encore quatre côtes à grimper pour arriver à bon port. Le vainqueur du Dauphiné allait alors redoubler d’efforts et franchir la ligne à 32’05 du vainqueur du jour, le Français Tony Gallopin. Une arrivée synonyme de délivrance pour Talansky, acclamé par les spectateurs présents sur la ligne ! Il devra encore s’accrocher demain lors de la 12e étape entre Bourg-en-Bresse et Saint-Étienne avec encore quatre côtes à monter.