Directeur général du Tour de France, Christian Prudhomme revient sur l’étape du jour la 19e et explique que la situation était loin d’être simple à gérer surtout après les conditions météos.
Christian Prudhomme n’avait encore jamais vu ça sur un Tour de France et explique que la course n’aurait pas pu aller à son terme suite aux conditions climatiques et notamment une averse de grêle. « C’était infranchissable. Dans un premier temps, des orages de grêle très localisés sur 5 kilomètres mais très violents, des grêlons comme des balles de ping-pong. Ensuite, une coulée de boue de 50 centimètres d’épaisseur sur 20 mètres de long. La route était coupée. Il n’y avait que ça à faire. Dès qu’on a été informé de la coulée de boue, on a décidé, avec le président du collège des commissaires et Thierry Gouvenou (directeur de course), d’arrêter les coureurs. On a fait en sorte de les prévenir le plus vite possible. On n’avait pas le choix, on les envoyait sinon au carton, la route était coupée. Ils étaient en plein effort, on leur a dit ne prenez pas de risque. Ils ne pouvaient pas comprendre sur le moment mais, après, quand ils ont vu les images… ». A expliqué le directeur à Tignes, lieu d’arrivée de la 19e étape.
Prudhomme confirme pas de vainqueur mais un nouveau maillot jaune
Pour l’occasion, il revient aussi sur la fin de course et annonce que les temps ont été pris au col de l’Iseran ce qui offre donc le maillot jaune à Egan Bernal devant un Julian Alaphilippe qui perd donc la place de leader de la course, à seulement deux étapes de l’arrivée finale sur les Champs Elysées. « Les temps ont été pris à l’ancienne, à la main, au col de l’Iseran. Il n’y a pas de vainqueur d’étape mais il y a un maillot jaune (Egan Bernal) gagné dans la montée de l’Iseran, il est largement mérité. Contre la nature on ne peut rien faire », a-t-il conclu.