Tour de France : le renouveau de Mark Cavendish, à une seule victoire du légendaire Eddy Merckx !

Mark Cavendish a décroché une troisième victoire sur le Tour de France 2021 ce mardi soir au sprint. Un succès qui lui permet de se rapprocher d’Eddy Merckx et ses 34 étapes gagnées sur la Grande Boucle.

Le coureur de l’équipe de la Deceuninck Quik-Step est revenu sur cette victoire et a même répondu aux questions après la course disputée hier soir entre Albertville et Valence.

Comment avez-vous gagné cette troisième étape ?

« Je me souviens avoir lu des magazines de cyclisme. Ils expliquaient comment on amène un sprint. Aujourd’hui (mardi), c’était l’exemple parfait. Je n’ai rien fait! Mon équipe a tout fait, ils ont été phénoménaux. Ils m’ont amené dans un fauteuil. Moi, je tente ma chance et j’essaierai jusqu’à Paris. Ce n’est pas nécessairement une question de rouler pleins gaz, il s’agit de le faire au moment idoine. »   

Vous avez désormais gagné 33 étapes au Tour de France, une de moins que le détenteur du record Eddy Merckx. Pensez-vous à ce record ou au maillot vert ?

« Je ne vais pas courir derrière le maillot vert. Gagner des étapes, c’est ça la priorité. (L’ancien directeur de course) Jean-François Pescheux m’a dit si tu gagnes une cinquième fois aux Champs-Elysées, ce sera du prestige, un truc incroyable… mais il faut encore que j’y arrive! Sur les vingt premiers kilomètres de la première étape, quand j’ai vu la vitesse à laquelle on roulait, je me suis dit mais qu’est-ce que tu as foutu ? Puis on rentre dans la course. Chaque année, le dimanche à Paris, on se dit que c’est la pire expérience qu’on ait vécue. Et puis dès le mardi, on a hâte d’arriver au prochain Tour. »

Comment vous sentez-vous accueilli sur ce Tour, trois ans après votre dernière participation ?

« L’accueil du public a été incroyable, surtout cette année. Je l’ai ressenti physiquement. Ca rappelle que (les efforts liés au Tour) valent la peine. Si les gens peuvent être inspirés par mon retour, c’est la plus grande joie que je puisse retirer de ce Tour de France. Je suis simplement heureux de rouler, de porter le maillot Deceuninck, de disputer le Tour de France. Si je peux donner de la joie et un divertissement au public, c’est ce qui compte pour moi. Je savais que j’étais physiquement prêt, mais j’ignorais comment je passerais les montagnes. Tout ce que je savais, c’est que je serais compétitif en cas de sprint. Pour la première fois depuis longtemps, je n’avais aucune excuse si je ne gagnais pas. Il n’y avait aucune raison de ne pas être compétitif. »

Propos recueillis en conférence de presse.