Tour de France : la dernière opportunité pour les sprinteurs ?

La 17e étape du Tour de France entre Bollène et Valence pourrait offrir aux sprinteurs leur dernière occasion de briller avant l’assaut des Alpes. Avec un parcours favorable et un final attendu, la bataille promet d’être intense malgré une météo capricieuse.

La 17e étape du Tour de France, mercredi, entre Bollène et Valence, pourrait bien être la dernière chance pour les sprinteurs de briller avant deux journées redoutables dans les Alpes.

C’est la quatrième fois en dix éditions que le peloton rejoint Valence, dans la Drôme, ville qui a déjà vu s’imposer André Greipel en 2015, Peter Sagan en 2018 et Mark Cavendish en 2021.

Cette fois encore, le parcours semble idéal pour les spécialistes du sprint. Selon Thierry Gouvenou, le traceur du Tour, « il y a deux petites côtes de quatrième catégorie que les sprinteurs devraient franchir sans encombre. À Valence, une ligne droite de 700 mètres attend les coureurs. Je suis convaincu qu’ils ne laisseront pas passer cette occasion ».

Les favoris et les français

Dans cette 112e édition marquée par de nombreuses étapes difficiles, l’arrivée à Valence après 160 kilomètres offre un nouveau duel attendu entre l’Italien Jonathan Milan, actuel porteur du maillot vert, et le Belge Tim Merlier, déjà victorieux à deux reprises. Des outsiders comme Biniam Girmay (Érythrée), Arnaud De Lie (Belgique), Kaden Groves (Australie) ou encore Wout van Aert (Belgique) pourront se mêler à la lutte. Du côté tricolore, les chances de victoire sont minces, mais Bryan Coquard, Paul Penhoët et Arnaud Démare tenteront de se frotter aux meilleurs sprinteurs du peloton.

Une arrivée à Paris inédite

Par ailleurs, la dernière étape du Tour, dimanche sur les Champs-Élysées, habituellement une fête pour les sprinteurs, pourrait leur échapper cette année. En effet, les organisateurs ont intégré la difficile butte Montmartre dans le final, rendant le parcours plus sélectif.

La météo pourrait également jouer un rôle décisif mercredi, avec des orages et des rafales de vent allant jusqu’à 50 km/h, favorisant les bordures et risquant de semer le chaos dans un peloton déjà très éprouvé.

Jeudi, le Tour prendra la direction des Alpes pour deux étapes de haute montagne, avec des arrivées au sommet du col de la Loze puis à la station de La Plagne, promettant des batailles acharnées entre les favoris.

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