L’Allemand Marcel Kittel a remporté dimanche avec autorité, au sprint, la deuxième étape du Tour de France entre Düsseldorf, où le public était acquis à sa cause, et Liège (203,5 km). Une étape de transition marquée par une chute heureusement sans gravité de Chris Froome et Romain Bardet.
L’Allemand Marcel Kittel (Quick-Step) a enlevé au sprint la 2e étape du Tour de France, dimanche à Liège, devant le champion de France Arnaud Démare et un autre Allemand, André Greipel. Le Britannique Geraint Thomas (Sky) a conservé son maillot de leader après cette étape durant laquelle les deux premiers de l’an passé, Chris Froome et Romain Bardet, ont chuté sans gravité.
Kittel, 29 ans, s’est imposé pour la dixième fois dans le Tour de France. Le grand Allemand (1,88 m pour 82 kg) a remporté son dixième succès de la saison. Professionnel depuis 2011, il a gagné des étapes dans les trois grands tours.
La chute de Froome, Bardet et d’autres coureurs, qui a ressemblé à l’effondrement d’un château de cartes en tête du peloton, s’est produite à une trentaine de kilomètres de l’arrivée dans la traversée d’un rond-point rendue très glissante par la pluie. Froome et Bardet, attendus par plusieurs équipiers, sont rentrés quelques minutes plus tard dans le peloton qui s’était gardé d’accélérer l’allure.
La traditionnelle échappée a été conduite par un quatuor de débutants, l’Américain Taylor Phinney et les Français Thomas Boudat, Yoann Offredo et Laurent Pichon. Le peloton a contrôlé l’écart, moins de quatre minutes au maximum. Phinney et Offredo ont insisté dans les 20 derniers kilomètres et n’ont été rejoints qu’à 1100 mètres de la ligne.
Lundi, la 2e étape relie la ville belge de Verviers à Longwy, où l’arrivée est jugée au sommet d’une petite côté après 212,5 kilomètres.
Avant de prendre la direction de la Belgique, la course effectue une boucle à l’est de Düsseldorf, la ville-départ, pour passer dans la vallée de Neander. C’est là que les ossements d’un homme préhistorique, appelé du coup Néandertal, ont été découverts dans une grotte en 1856. Deux côtes figurent sur le parcours, la première (Granfenberg) dès la sortie de Düsseldorf, la seconde (Olne) à l’approche des 20 derniers kilomètres. Mais la course prend soin d’éviter les difficultés qui composent chaque année, en avril, le final de la Doyenne des classiques, Liège-Bastogne-Liège. L’arrivée est jugée sur le quai des Ardennes, près du confluent de l’Ourthe et de la Meuse, après une longue ligne droite favorable à un sprint groupé (1000 mètres à vue).
La cité ardente (198.000 habitants) est ville-étape pour la 11e fois. Habituée du Tour pour l’avoir accueilli dès 1948, la dernière fois en 2012 lors d’un Grand départ, elle va dépasser Bruxelles en tête du classement des villes étrangères le plus souvent visitées par la Grande Boucle.
Départ de Düsseldorf à 12h03 (lancé à 12h30), arrivée à Liège vers 17h14 (prévision à 43 km/h de moyenne).