La 4e étape du Tour de France se termine au sprint et une nouvelle fois à la photo finish. L’Allemand Marcel Kittel s’impose à Limoges devant Bryan Coquard après 237 km de course.
Après ce sprint jugé en faux-plat montant, Marcel Kittel a enlevé son 9e succès d’étape, aux dépens cette fois de Bryan Coquard, de plus en plus près de la victoire (3e lundi à Angers). J’ai perdu mais je fais partie des grands (sprinteurs) maintenant, estime le Français, surnommé le Coq, très déçu par sa deuxième place. J’ai tout donné, je ne pense pas avoir fait d’erreur, Kittel était le plus fort, a ajouté le jeune Français (24 ans). Je n’ai jamais été si proche de la victoire, mais ce n’est toujours pas gagné.
L’échappée du jour a réuni quatre solides rouleurs, l’Allemand Andreas Schillinger, l’Espagnol Markel Irizar, le Français Alexis Gougeard et le Belge Oliver Naesen. Le peloton a laissé une marge maximale à peine supérieure à 6 minutes au quatuor. Il s’est rapproché à moins de deux minutes, à 90 kilomètres de l’arrivée, avant de relâcher la pression pour stabiliser l’écart. La jonction a été opérée à 7 kilomètres de la ligne. Troisième du sprint, le Slovaque Peter Sagan (Tinkoff) a conservé le maillot jaune de leader, à la veille de la première journée dans la moyenne montagne.
Les candidats au podium sont restés à l’abri dans le peloton, à la veille de franchir les premiers cols et passer ainsi pour la première fois depuis le départ sur le petit plateau. C’est une mise en bouche, prévient Romain Bardet, le local de la 5e étape qui arrive au Lioran, dans les monts du Cantal. Il n’y a rien de comparable avec ce qui nous attend dans les Pyrénées et les Alpes, explique l’Auvergnat. Mais ça figure en début de Tour et les routes sont souvent tortueuses, avec très peu de visibilité, un enchaînement de petites côtes au revêtement parfois un peu hasardeux, donc c’est assez piégeux.