Sur la base des reconnaissances du parcours effectuées mardi, les organisateurs de Paris-Roubaix ont attribué une note de difficulté à chacun des 27 secteurs pavés de la course, évaluée en fonction de leur longueur, de l’irrégularité des pavés, de l’état général du tronçon et de son emplacement dans la course.
L’analyse du parcours permet d’identifier des temps forts où les favoris de la course sont le plus souvent contraints de se dévoiler. Pour ces projections, la reconnaissance ouverte aux médias donne de précieuses indications. Les habitudes sont déjà prises du côté de Troisvilles, où s’établit après une centaine de kilomètres de course le premier contact avec les pavés. Peu après, le peloton testera sur les secteurs de Quiévy, Saint-Python et Verchain-Maugré (numérotés 25, 24 et 22), les pavés que les coureurs du Tour de France emprunteront dans le final de la 4e étape, le 7 juillet prochain. C’est ensuite au km 158 que les premiers comptes instructifs pourront être dressés, à la sortie de la Trouée d’Arenberg, première difficulté classée cinq étoiles. La décision et le jeu des éliminations peut ensuite se faire n’importe où. Mais les téléspectateurs seront particulièrement attentifs aux mouvements qui se déclenchent sur les secteurs de Mons-en-Pévèle et du Carrefour de l’Arbre, eux aussi notés au plus haut niveau de difficulté.
Attentif aux changements qui affectent les pavés d’une année sur l’autre, Thierry Gouvenou observe d’ailleurs que le Carrefour de l’Arbre, dernier obstacle majeur avant l’arrivée, présente un nouveau visage : Avec le temps, le Carrefour de l’Arbre est devenu un secteur de plus en plus délicat à aborder. En termes de difficulté, il n’aura presque rien à envier à la Trouée d’Arenberg cette année. Je crois que sur toute la longueur du secteur, il n’y a pas un seul pavé droit !