Vainqueur l’an passé avant d’être finalement classé deuxième à la photo-finish derrière le Polonais Michel Kwiatkowski, Benoît Cosnefroy revient plus ambitieux que jamais ce dimanche sur l’Amstel Gold Race.
Troisième mercredi de la Flèche brabançonne remportée par son équipier Dorian Godon, Benoît Cosnefroy (AG2R-Citroën, 27 ans) fait logiquement figure de favori. Si Tadej Pogacar sera l’homme à abattre, le Français est déterminé à faire mieux que la saison dernière : « N’attendez pas que je vous dise que je suis triste de ce qui s’est passé l’an passé. Non ! Je suis même fier et heureux de ce que j’ai réussi ce jour-là. Je souhaite à tout le monde d’arriver dans un sprint à deux pour la gagne dans une si grande course. Bien sûr, il manque une ligne à mon palmarès. Je n’avais profité du bonheur du vainqueur que quelques minutes mais je suis tourné vers l’avenir et l’objectif sera forcément de faire mieux cette fois. Gagner« , lance le leader de l’AG2R-Citroën.
S’il n’est pas le chouchou des Français au même titre que Thibaut Pinot ou encore Julian Alaphilippe, Benoît Cosnefroy ne lâchera pour rien au monde. Les Classiques sont les courses qui l’animent, tout simplement : « J’adore les Ardennaises mais, pour moi, le plus belle course au monde, c’est le Ronde. En tant que fan de vélo, je voulais le courir. Je l’ai préparé à l’E3 Classic. Je suis content de l’avoir fait même si les risques de chute sont grands. L’ambiance est incomparable. Un grand Tour, le Tour des France, c’est peut-être prestigieux et une victoire d’étape aura plus de retombées en France qu’un succès même prestigieux ailleurs. Mais moi, ce qui me fait rêver, ce sont les classiques. Ma victoire l’an passé à Québec n’a eu du retentissement qu’auprès des vrais connaisseurs. C’est dommage. Mais elle était très importante pour moi« , a-t-il conclu dans un entretien accordé à l’AFP.