Une nouvelle fois présent dans l’échappée, Julian Alaphilippe n’est pas parvenu à suivre les meilleurs. Le Français n’a néanmoins aucun regret.
Censé être l’une des cartes maîtresses de la Soudal-Quick Step, Julian Alaphilippe peine à lancer son Tour de France. A l’occasion de la 12ème étape, le Français a tenté mais n’est pas parvenu à suivre les meilleurs au cours d’une journée dantesque. Néanmoins, à l’arrivée, il n’éprouve pas la moindre déception, conscient de son niveau actuel : « De la frustration ? Non, j’ai essayé, j’ai donné le maximum. Je savais que ça allait être une journée difficile, ça m’a lâché à la fin. Pas de regrets. »
Réagissant au micro d’Eurosport à la suite de la victoire de Ion Izagirre, second succès pour Cofidis, Julian Alaphilippe a avoué avoir vécu une étape particulière. Il peine à comprendre mes stratégies de Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar, qui luttent en début d’étape pour suivre les premiers échappés : « C’était encore une journée à bloc, impressionnant, ça ne s’arrêtait jamais. On s’est mis mal pour rentrer avec Stuyven, j’ai tout de suite senti que ça allait faire boomerang, c’est pour ça que je n’ai pas de regrets. Ça fait des grosses journées, tout le monde était à fond dès le kilomètre 0. Un moment, Vingegaard et Pogacar étaient devant, des fois je ne comprends plus grand-chose. Même en étant direct à l’avant, ça aurait été compliqué de jouer la victoire. Je suis lucide, je sais que je ne suis pas au niveau des meilleurs, c’est difficile pour gagner une étape », a-t-il conclu.