Aligné sur la ligne de départ du Giro 2023 par la Groupama-FDJ, Thibaut Pinot cristallisera les espoirs français alors qu’il espère pouvoir inscrire son nom au classement général.
Ce mercredi 3 mai, la Groupama-FDJ a dévoilé sa sélection pour le Tour d’Italie qui se déroule du 06 au 29 mai prochain : Thibaut Pinot, Bruno Armirail, Ignatas Konovalovas, Stefan Küng, Fabian Lienhard, Rudy Molard, Jake Stewart, Lars van den Berg. Pour l’ultime saison de sa carrière, Thibaut Pinot participera à son troisième et dernier Giro. Une édition 2023 durant laquelle il ne s’interdit rien.
« Je vais essayer de faire un bon classement général pour mon dernier Giro. Je vais donner le meilleur de moi-même tous les jours, ça veut dire tous les jours essayer d’être le plus près des favoris et je vais prendre la course au jour le jour. C’est toujours frustrant de ne pas pouvoir lever les bras, mais pour moi, là où je prends le plus de plaisir c’est d’être avec les leaders classements. L’an dernier, j’étais assez frustré de mon Tour et de ma Vuelta, j’étais dans les échappées, mais ce n’est pas pour autant que j’ai réussi à décrocher un podium. Je me prendrais moins la tête que sur certains grands tours, comme le Tour de France en 2019. Il n’y a pas énormément d’arrivées au sommet, elles sont surtout en dernière partie du Giro. On sait que la différence va se faire sur les étapes de montagne, qui seront vraiment difficiles« , a-t-il déclaré en conférence de presse dans des propos relayés par France 3.
Séduisant sur les routes du Tour de Romandie, Thibaut Pinot peine néanmoins à se situer vis-à-vis de ses concurrents directs : « Je n’ai pas eu beaucoup de vraies étapes de montagne pour savoir à quel niveau je me situe. Je suis quand même loin de mon niveau de 2019, où j’étais à l’apogée de ma carrière. Il y a eu une blessure au dos qui a mis du temps à se résorber, aujourd’hui, je n’ai plus de blessure, mais j’ai pris de l’âge, et peut-être que j’ai tiré sur l’organisme qui me le fait payer… Mais n’empêche que j’ai un bon niveau comme je n’avais plus eu depuis 2020« , a conclu Thibaut Pinot, désormais prêt à se lancer sur les pentes des plus hauts sommets transalpins.