La 16e étape du Giro a été lundi étêtée de deux cols, la Fedaia et le Pordoi, et raccourcie à 153 kilomètres en raison des conditions météo.
L’étape-reine des Dolomites garde toutefois le passo Giau, la dernière difficulté de l’étape qui devient le point le plus haut de cette édition du Tour d’Italie, à l’altitude de 2.233 mètres. Pluie et froid sont présents sur cette étape qui devait initialement être longue de 212 kilomètres entre Sacile et Cortina d’Ampezzo, la station-hôte des JO d’hiver 2026. La décision a été prise après consultation des différentes parties prenantes, équipes et coureurs, conformément au protocole de l’Union cycliste internationale (UCI), ont précisé les organisateurs. Le risque, par ces températures prévues à peine au-dessus de zéro degré, consiste principalement dans les descentes, ont-ils souligné.
Le parcours de cette étape, à la veille de la seconde journée de repos, a conservé également sa première ascension, la Crosetta, dans la première heure de course. La Fedaia, le col situé dans le massif de la Marmolada au coeur des Dolomites, et le Pordoi dépassent les 2.000 mètres d’altitude. Le second devait même être le « toit » de ce Giro, à 2.239 mètres.
Les coureurs ont pris sous la pluie le départ qui a été retardé d’une quarantaine de minutes. Sans le Belge Thomas De Gendt, qui souffre d’une douleur à un genou. L’abandon de De Gendt, troisième du Giro 2012 et vainqueur d’étapes sur les trois grands tours (Giro, Tour de France, Vuelta), laisse l’équipe belge Lotto réduite à deux coureurs, l’Italien Stefano Oldani et le Belge Harm Vanhoucke.