L’Union Cycliste Internationale (UCI) a annoncé vendredi que 80 équipes professionnelles et organisateurs de course avaient déjà signé sa charte pour l’action climatique qui les engage à réduire leur impact sur l’environnement.
Jumbo-Visma, Bora-Hansgrohe, Cofidis, UAE ou encore Trek-Segafredo figurent parmi les formations à avoir déjà signé la charte, tout comme ASO et RCS Sports, qui organisent respectivement le Tour de France et le Tour d’Italie. En signant cette charte, adoptée en septembre, ces organisations s’engagent, selon l’UCI, à « mesurer et à déclarer leurs émissions selon des normes reconnues au niveau international » et à « prendre des mesures concrètes pour réduire leur production de déchets et leur demande d’énergie ».
Ces dernières années, les courses cyclistes ont parfois été, comme d’autres événements sportifs, épinglées pour leur impact sur l’environnement. Le Tour de France a été particulièrement visé, notamment par plusieurs maires écologistes dont celui de Lyon, Grégory Doucet, qui, en 2020, a jugé l’événement désuet et polluant au regard du nombre de véhicules sur les routes, ainsi que le nombre d’objets dérivés distribués à chaque édition : environ 18 millions.
Pour se défaire d’une image de pollueur invétéré, le Tour, dont plusieurs étapes avaient été brièvement bloquées par des militants écologistes cet été, a notamment fait des efforts sur sa flotte de véhicules et les cadeaux publicitaires, désormais en matière recyclée. Selon ASO, le bilan carbone s’est ainsi amélioré avec une baisse de près de 40% des émissions lors de l’édition 2021 (216.000 tonnes de CO2 rejetées) par rapport à celle de 2013 (341.000 tonnes).