Dopage technologique aux Mondiaux de cyclo-cross ?

L’Union cycliste internationale (UCI) enquêtait samedi soir sur le vélo de la concurrente belge Femke Van den Driessche.

L’UCI a annoncé dans un communiqué avoir saisi un vélo utilisé lors de l’épreuve Espoirs dames disputée samedi. L’UCI a constaté une fraude technologique et nous pouvons confirmer qu’il s’agit du vélo de Femke Van den Driessche, a communiqué la RLVB. Nos vérificateurs ont détecté une fraude mécanique: il est rapidement apparu que quelque chose clochait, a confirmé à la télévision belge Sporza le coordinateur UCI Peter Van den Abeele. Il n’a pas donné d’autres précisions quant à la nature de la fraude, mais la télévision publique belge affirmait qu’un petit moteur avait été découvert dans le cadre du vélo.

Un cas de dopage mécanique à ces Championnats du monde de cyclo-cross serait une première dans l’histoire du cyclisme. Selon le règlement, le coureur s’expose à une disqualification, une suspension de six mois minimum et une amende pouvant s’élever à 200.000 francs suisses (192.000 euros).

Dans son rapport d’enquête publié en mars 2015, la commission indépendante pour la réforme du cyclisme (CIRC) avait conclu à l’existence de la tricherie technologique, sans apporter de preuves concrètes.