Derek Gee, coureur canadien, a surpris le monde du cyclisme en annonçant son départ de l’équipe Israel-Premier Tech en août dernier. Ce choix, qu’il qualifie de « conviction », marque une rupture nette avec la formation israélienne. Depuis, la situation s’est tendue, l’équipe réclamant plus de 30 millions d’euros de dommages et intérêts contre Gee, un montant exceptionnel dans le milieu cycliste.
Dans un message publié sur ses comptes Twitter et Instagram, Derek Gee a tenu à clarifier sa position face aux nombreuses spéculations. « Je souhaite mettre les choses au clair sur ma situation actuelle », a-t-il déclaré. Bien qu’il ne puisse pas commenter les procédures en cours, actuellement devant la commission d’arbitrage de l’Union Cycliste Internationale (UCI), Gee partage sa version des faits, accusant notamment l’équipe de pratiques contestables.
Cette affaire met en lumière les tensions contractuelles fréquentes dans le cyclisme professionnel où les clauses financières peuvent atteindre des sommets. Le cycliste affirme qu’il a agi selon ses principes, quitte à s’attirer une réplique judiciaire lourde. Le montant réclamé, supérieur à 30 millions d’euros, est rare et interroge sur les relations parfois conflictuelles entre coureurs et équipes dans ce milieu très compétitif.
L’arbitrage devant l’UCI sera décisif pour trancher ce différend majeur. Derek Gee reste sous le feu des projecteurs, et cette affaire pourrait redéfinir certaines pratiques contractuelles du cyclisme professionnel. Les passionnés de la discipline suivent de près l’évolution d’un conflit qui dépasse largement les simples enjeux sportifs.
