Alors qu’il a une nouvelle échoué sur les routes belges, Julian Alaphilippe s’attend à une rude adversité lors des Classiques les plus importantes de la saison.
Malmené par Patrick Lefevère, son directeur sportif, Julian Alaphilippe ne parvient pas à le faire mentir lors des Classiques Flandriennes. Le Français vit un début de saison compliqué. Devancé par un trio composé de Wout Van Aert, Mathieu Van der Poel et Tadej Pogacar lors de l’E3 Saxo Classic, il n’a pas pesé ni sur Gand-Wevelgem ni sur A Travers La Flandre. Conscient de sa condition, il estime ne pas faire partie des favoris pour les prochaines courses à venir. L’ancien champion du monde craint notamment le talentueux slovène, Tadej Pogacar.
« C’était une super journée. Tiesj a fait la sélection dans les bosses, et j’ai réussi à faire la différence dans le final. […] On a une équipe très forte, ça pousse vers le haut.[…] On a gagné sur 5 flandriennes, mais les 2 plus belles sont à aller chercher. Là il faut admettre qu’on est un cran en-dessous, peut-être même deux. Il faut se ressaisir, réaliser qu’on a encore un collectif très solide. Ils (la Jumbo-Visma, ndlr) sont plus fort que nous, c’est une évidence, mais ça ne doit pas nous empêcher de nous battre. C’est normal d’être déçu parce que tout le monde chez Quick-Step s’implique à fond dans cette période. Beaucoup de nos coureurs avaient de grosses attentes, ils s’étaient préparés à fond pour ses courses là, et quand tu vois la domination de certains de nos adversaires, eh bien ce n’est pas agréable, c’est sûr. Mais il faut garder la tête froide, rester patients. Il faut continuer comme on l’a toujours fait. Ça ne sert à rien de s’apitoyer sur notre sort. Moi, à vrai dire, ça me motive encore plus », a confié Julian Alaphilippe dans les colonnes de L’Equipe.