A l’aube de l’édition 2023 de Paris-Roubaix, Stefan Küng s’est montré particulièrement confiant. Le leader de la Groupama-FDJ « n’a peur de personne ».
Riche de ses 26 succès en professionnel, le coureur de Groupama-FDJ présente un palmarès plus qu’honorable qui en fait, avec son caractère affable, l’une des figures les plus respectées du peloton. Mais, et il en convient lui-même, il lui manque encore le « Big one », le genre de succès qui vous propulse dans une autre catégorie. « C’est clair que ce sont les grandes victoires qui marquent une carrière et qui restent dans les mémoires », disait-il au moment d’attaquer la saison. Le Suisse de 29 ans n’a pourtant pas démérité ces dernières années, souvent passé très près, comme lors de ses deuxièmes places sur des étapes du Tour de France en 2017 et 2021 où lorsqu’il est parvenu à se hisser sur le podium de l’Enfer du Nord.
Quel plus bel endroit que Roubaix pour lancer la série et marquer les esprits ? « Quand j’étais petit, devant ma télé, c’était la course que j’admirais le plus. Paris-Roubaix m’a toujours fait rêver« , souligne-t-il à la veille de sa course de coeur. Ainsi, à l’aube du défi d’une saison, il se sent prêt à dompter les pavés de la Reine des Classiques : « Je me sens fort physiquement. Ici, je n’ai peur de personne. Paris-Roubaix me convient encore mieux, car c’est une course quasi plate où les efforts sont un peu moins punchy mais plus soutenus. Suivre les trois favoris dimanche dernier dans le Koppenberg aurait été très difficile et il fallait donc prendre les devants. Ici c’est différent. Je ne me dis pas qu’il faut arriver avec de l’avance au carrefour de l’Arbre ou à Mons-en-Pévèle. On va beaucoup plus vite sur les pavés. Voilà, il faut appuyer« , a-t-il confié dans un entretien relayé par l’AFP ce samedi, veille d’un énième départ sur les routes de l’Enfer du Nord.