Écartée du plan olympique au profit de Val d’Isère, Méribel refuse le lot de consolation proposé par le comité d’organisation. La station se retire, et la carte des sites s’embrase.
À moins d’un an de la présentation officielle du dispositif des Jeux d’hiver 2030, la tension monte dans les Alpes françaises. Ce jeudi, Méribel a annoncé son retrait des discussions avec le comité d’organisation (COJOP), après s’être vu proposer uniquement les épreuves paralympiques de ski alpin. Une offre perçue comme un affront par le maire Thierry Monin, qui dénonce « une charte olympique bafouée » et une discrimination implicite envers les Jeux Paralympiques.
En coulisses, le retour de Val d’Isère dans la course aux JO, soutenu par la région Auvergne-Rhône-Alpes, a bousculé le schéma initial. Edgar Grospiron, chargé du tracé final des sites, souhaite désormais n’organiser les épreuves alpines que sur deux sites : Courchevel et Val d’Isère. Exit donc Méribel, malgré sa présence sur la carte lors de la candidature officielle.
Le comité d’organisation tente de temporiser, affirmant qu’« aucun arbitrage définitif » n’a encore été rendu. Mais le bras de fer est engagé, et la sortie fracassante de Méribel rebat les cartes à quelques jours d’un conseil d’administration décisif. La promesse d’un héritage apaisé autour des JO 2030 semble déjà compromise.
