Sur la vitesse par équipes, la France a longtemps été impériale. Depuis son inscription au programme des Championnats du monde, en 1995 (aux JO depuis 2000), la France a glané dix titres entre 1997 et 2009. Mais sa domination est désormais contestée par plusieurs nations. Les clefs pour comprendre cette épreuve particulière.
Dans la vitesse par équipes, deux équipes de trois coureurs s’affrontent sur trois tours de piste, soit 750 m au total sur la piste du Vélodrome national à Saint-Quentin-en-Yvelines. Le démarreur s’écarte après avoir bouclé le premier tour, le relayeur après le deuxième tour. Le temps est pris à l’arrivée du troisième coureur, le finisseur. Les quatre meilleurs temps des qualifications ont accès aux finales (pour les 1re et 3e places).
L’équipe de France abat l’une de ses meilleures cartes dès l’ouverture des championnats du monde de cyclisme, mercredi. Les Bleus ont l’habitude des podiums de la première journée. Ils ont toujours répondu présent, depuis 2006, même s’ils ont été déclassés par la suite en 2011. Mais ils n’ont plus gagné depuis 2009 le titre mondial symbolisant la force collective du sprint. Grégory Baugé, Kévin Sireau et Michael d’Almeida, trio-maître de ces dernières années, ont même connu la pire déception aux JO de Londres 2012 quand ils ont buté sur les Britanniques. La médaille de bronze ramenée l’an dernier de Cali (Colombie) a rassuré le groupe. Un an plus tard, les ambitions ont été rehaussées. On vise l’or, affirme le DTN Vincent Jacquet. On vient pour jouer l’or, confirme Michael d’Almeida. Ce serait nous sous-estimer de nous voir au-dessous de cet objectif. On se prépare très bien, on est à la maison, on est revenu au niveau qui est le nôtre.