Vladimir Klitschko reste le patron incontesté de la catégorie des lourds après avoir maîtrisé Bryant Jennings, samedi au Madison Square Garden de New York.
Pour son premier combat aux États-Unis depuis 2008, Vladimir Klitschko avait promis du spectacle. Mais l’Ukrainien reste avant tout un stratège. Méthodique et implacable, il domine ainsi la catégorie-reine depuis 2006.
Au terme des 12 reprises prévues, l’Ukrainien de 39 ans a été déclaré vainqueur à l’unanimité des trois juges-arbitres (116-111, 116-111, 118-109) et a conservé ses titres IBF, WBA, WBO et IBO. A défaut d’affoler et d’enthousiasmer le public, Klitschko affole les statistiques : il a signé la 64e victoire de sa carrière pour trois défaites et a défendu victorieusement pour la 18e fois consécutive ses titres mondiaux de la catégorie-reine. Il se rapproche du record de la légende américaine Joe Louis (25 combats victorieux pour défendre un titre mondial).
Pour infliger sa première défaite à Bryant Jennings en 20 combats, le cadet des frères Klitschko a utilisé sa taille et son allonge supérieures.Il a dominé les cinq premières reprises, avant de connaître un passage délicat lorsque Jennings a accéléré la cadence de ses coups, en particulier lors des 6e et 9e rounds. Mais l’Ukrainien a mieux fini le combat et a surclassé dans les deux dernières reprises son adversaire qu’il a tenté de mettre KO, sans succès.
Klitschko pourrait désormais tenter d’unifier la catégorie-reine avec la ceinture WBC détenue par l’Américain Deontay Wilder, invaincu en 33 combats. Il détient la ceinture WBC longtemps propriété de Vitali Klitschko qui a mis un terme à sa carrière sur les rings pour se lancer en politique en Ukraine.