Deontay Wilder est devenu le premier champion des lourds américain depuis 2007 après son net succès face au Canadien Bermane Stiverne, samedi à Las Vegas (Nevada).
Wilder s’est emparé du prestigieux titre WBC à l’issue de douze reprises à sens unique, comme l’ont prouvé les cartes des trois juges-arbitres (118-109, 119-108, 120-107). Le boxeur de Tuscaloosa, dans l’Alabama, n’a pas laissé passer à 29 ans sa première chance mondiale: il a signé son 33e succès en autant de combats, même si pour la première fois, il a dû aller jusqu’au terme des douze reprises.
Je suis tellement content de ramener ce titre aux Etats-Unis, s’est félicité celui qui est surnommé The Bronze Bomber qui a signé le succès le plus important de sa carrière le jour du 73e anniversaire de Mohamed Ali, la légende de la boxe.
Il fallait remonter à novembre 2006 pour trouver trace d’un Américain, détenteur d’un titre des lourds, en l’occurrence Shannon Briggs qui a brièvement, jusqu’à juin 2007, eu en sa possession la ceinture WBO. Depuis le début des années 2000, la boxe américaine qui a produit des phénomènes comme Ali, George Foreman, Mike Tyson ou Evander Holyfield, a laissé le contrôle de la catégorie-reine aux nations issues de l’ex-bloc soviétique, notamment les frères ukrainiens Vitali et Vladimir Klitschko. Je veux redonner de l’éclat à cette catégorie des lourds, a promis Wilder.