Strasbourg et Villeurbanne se retrouvent mardi soir pour le match 5 de la finale de Pro A. Un ultime match dans cette finale à suspense que les Strasbourgeois disputeront dans leur salle du Rhénus. Ils voudront enfin devenir champions après trois défaites consécutives en finale.
La malédiction de la SIG en finale de Pro A prendra-t-elle fin mardi ? Les finalistes des trois dernières saisons restent sur autant de défaites et espèrent enfin briser le mauvais sort qui s’abat sur eux. L’équipe de Vincent Collet n’arrive pas à franchir la dernière marche ces dernières années, chutant contre Nanterre en 2013 et Limoges lors des deux dernière éditions.
Un départ en finale idéal
Strasbourg est arrivé en finale avec le plein confiance, sans subir de défaite contre Pau-Orthez et Le Mans et avec des joueurs en grande forme tels que Rodrigue Beaubois et Mardy Collins. L’équipe s’était remise en question après sa défaite en Eurocoupe contre Galatasaray et se concentrait sur son objectif de devenir championne de France. Les deux premiers matchs de la finale ont été dominés par l’équipe locale dans son antre du Rhénus mais les Strasbourgeois ont été totalement dépassés lors du troisième match et ont perdu in extremis lors du match 4 samedi.
L’ASVEL a connu une fin de saison difficile après la défaite en Coupe de France contre Le Mans. L’équipe de Tony Parker était sur courant alternatif, avec des résultats en dent de scie. Mais en playoffs, Charles Kahudi, Casper Ware et leurs coéquipiers se sont métamorphosés et ont battu lors deux adversaires dont Monaco, le champion de la première phase. En finale, les Villeurbannais ont perdu leurs deux premiers matchs puis se sont ressaisis à domicile pour égaliser à deux partout.
Le porte-bonheur Tony Parker
Villeurbanne souhaite maintenant aligner un troisième succès pour remporter un 18ème titre de champion de France. Son président, Tony Parker, assistera au dernier match. Un signe positif pour Villeurbanne : quand son propriétaire est dans les gradins, l’équipe n’a jamais perdu. Le meneur de jeu jouera-t-il un mauvais tour à son entraîneur en équipe de France ?