Après la défaite surprise face à la Finlande (84-86), la France rencontre la Grèce (15h30) pour son deuxième match de l’Euro. Une équipe qui reste redoutable malgré l’absence de sa star Giannis Antetokounmpo retenu par son club de NBA, les Milwaukee Bucks.
« Cette défaite nous met de la pression, mais ce n’est pas forcément une mauvaise chose », estime le sélectionneur Vincent Collet. Soit, mais les Français endosser leur costume de compétiteurs alors que la Grèce joue beaucoup près du panier avec ses grands alors que l’intérieur n’a pas été le point fort des Bleus jeudi. Il faut oublier la préparation. « En préparation les équipes se concentrent sur elles-mêmes sans essayer de faire déjouer l’autre. Maintenant, les adversaires nous ont +scoutés+ et nous font jouer sur nos faiblesses. Parfois on tombe dans le panneau », dit le capitaine Boris Diaw. Contre la Finlande, surpris par l’agressivité adverse, les Bleus ont perdu pas moins de 23 ballons (dont 15 en première période).
L’équipe de France n’est pas encore dos au mur. « Il n’y a pas le feu au lac », comme le dit Evan Fournier. « On veut être premiers du groupe et on peut toujours l’être ». La France est déjà allée loin à l’Euro en perdant le premier match. En 2013, l’année du titre, elle s’était fait surprendre par l’Allemagne. Même un deuxième revers n’hypothèquerait pas les chances de finir dans les quatre premiers d’un groupe de six où figurent deux équipes présumées au-dessous du lot, l’Islande, dominée par la Grèce dans son premier match (90-61), et la Pologne.