L’équipe de France a assuré la première place de son groupe en dominant Israël (86-61) et en achevant le premier tour de l’Eurobasket invaincue. En cinq matches disputés, les Bleus n’ont jamais convaincu sur la manière. Vincent Collet veut que ses joueurs élèvent leur niveau dès samedi contre la Turquie en huitième de finale. Samedi, ce sera le début d’une nouvelle aventure, dit le sélectionneur national.
Les choses sérieuses commenceront vraiment dans le Nord pour les champions d’Europe en titre, après un premier tour largement à leur portée. En quittant Montpellier pour Villeneuve d’Ascq et le stade Pierre Mauroy, les Bleus changent également de format. Le match couperet de samedi revêtira une double importance puisqu’il sera décisif sur la route des jeux Olympiques de Rio. Seuls les finalistes de l’Euro seront directement qualifiés, alors que les équipes classées de la troisième à la septième places accèderont à un tournoi de qualification olympique.
Les Bleus devront donc l’emporter face à la Turquie. Médaillée d’argent au Mondial 2010, la sélection des Douze géants a depuis perdu de sa superbe mais a tout de même réussi à s’extirper du groupe B dit de la mort. Y figuraient la Serbie (première), vice-championne du monde, l’Italie, l’Espagne, vice-championne olympique, la modeste sélection islandaise ainsi que l’Allemagne de Dirk Nowitzki, éliminée après sa défaite sur le fil contre la Roja (77-76).
C’est 0-0, balle au centre
Samedi, ce sera le début d’une nouvelle aventure, d’un 2e Euro, dit Vincent Collet, sélectionneur de la France. Le plus important sera la façon dont on aborde mentalement ce match contre la Turquie. C’est une équipe estampillée Euroligue, avec beaucoup de joueurs qui ont cette expérience de la reine des compétitions en Europe. Et le même profil que certaines formations que l’on a affrontées au 1er tour, mais… en beaucoup plus fort. Ils ont davantage d’atouts que dans le passé, avec l’émergence du jeune Cedi Osman, l’impact de Semih Erden, pivot dominant qui fait un début d’Euro remarquable, et l’addition de l’Américain naturalisé Bobby Dixon, alias Ali Muhammad, qui amène de la menace dans le tir extérieur et la création.
Le duel contre la Turquie s’annonce d’un niveau plus relevé que les cinq premiers matches à Montpellier où les Français ont fait carton plein, sans donner toujours l’impression d’être largement au-dessus du lot. Le vrai championnat d’Europe commence maintenant, estime aussi Nicolas Batum. Le contrat est rempli, on est premiers. La manière n’est pas forcément celle espérée par tout le monde. Mais on s’en fiche un peu de ce qui s’est passé. Maintenant, c’est 0-0, balle au centre, continue l’ailier de l’équipe de France.
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