Si l’équipe de France a réussi à battre l’Espagne en quart de finale de la Coupe du monde, Vincent Collet tient une part importante dans cet exploit.
Personne n’y croyait. Une équipe d’Espagne au top de sa forme, qui plus est à domicile, devant un public bouillant. Et surtout avec un certain avantage psychologique. Au premier tour, elle n’avait pas fait de cadeaux aux Français et était reparti avec une victoire de plus de 24 points. Personne n’avait pensé que les Bleus pouvaient gagner si ce n’est les joueurs eux-mêmes et surtout Vincent Collet. Car ce dernier a tout simplement organisé un des plus grands exploits du sport français face à la seule équipe qui semblait pouvoir empêcher les Etats-Unis de conquérir le titre mondial. Tout ça en étant privé des deux meilleurs joueurs français du moment, Tony Parker et Joakim Noah.
Le coach de Bleus sait que chaque été il aura une absence de grande envergure, du fait de la cadence infernale d’une saison NBA. En poste depuis 2009, il a su fonder un groupe, où tout le monde a sa place, même les moins expérimentés. Pas de Tony Parker ? Antoine Diot ou encore Thomas Heurtel seront là pour placer des shoots importants. Pas de Joakim Noah ? Rudy Gobert dominera la raquette à sa place, à l’image de sa performance défensive monstrueuse face à l’Espagne. Et c’est cela qui fait la force de cette équipe de France. Et peu importe quelle est l’équipe en face, à l’image du match réalisé face aux coéquipiers de Pau Gasol. A tel point que l’entraîneur ne semblait pas si surpris que ça par son équipe, même s’il était conscient de l’exploit des Français : On a fait notre meilleur entraînement depuis le début du tournoi, et même ceux qui n’ont pas joué ce soir étaient à fond. C’est notre investissement, notre abnégation et notre discipline qui nous ont fait gagner. Dès qu’on en a manqué, on a été en difficulté.
L’entraîneur français a donc réussi à élever d’une manière considérable le niveau de jeu d’une équipe encore très peu expérimentée au niveau international. Mais la compétition n’est pas fini et pour l’instant Vincent Collet n’a qu’un seul souhait : rencontrer les Etats-Unis en finale. Je ne rêve que d’une chose c’est de jouer les Américains dimanche. Si on fait ça, là on pourra dire que c’est vraiment fort. Cette équipe mérite d’aller chercher quelque chose.