C’est avec beaucoup d’ambitions que l’équipe de France disputera les championnats du monde de basket en Espagne. Malgré l’absence de Tony Parker, Nicolas Batum entend bien faire respecter le statut de champion d’Europe des Bleus.
En l’absence de Tony Parker, Nicolas Batum sera la principale arme offensive de l’équipe de France lors des championnats du monde qui se dérouleront en Espagne du 30 août au 14 septembre 2014. L’absence du meneur de jeu des Bleus lui conférera aussi plus de responsabilités. Mais pas de quoi le faire déjouer, a-t-il assuré à nos confrères de L’Equipe. Je ne dois pas changer mon jeu, ni me prendre la tête, ou me mettre à prendre vingt shoots par match parce que Tony n’est pas là. Ce n’est pas mon jeu. Néanmoins, je me dois de faire plus, si je veux mériter d’être plus tard un vrai leader de cette équipe, a reconnu l’ailier de Portland.
Ce n’est d’ailleurs pas l’absence de TP qui devra empêcher les hommes de Vincent Collet d’avoir de l’ambition. On est champions d’Europe, on a un statut à défendre. On a un groupe relevé, dont on va essayer de sortir à la meilleure place possible. L’Espagne à domicile et les Américains sont favoris. Mais beaucoup d’autres, le Brésil, la Grèce, la Lituanie notamment, font peur. On peut faire un truc. Nous visons au moins les quarts, a-t-il affirmé. Après, tout pourrait être ouvert pour des Bleus qui ne se fixent plus de limite.
Quant à son rapport avec la sélection nationale, Batum ne cache pas que cela prend une place importante dans sa carrière de basketteur : Pour moi, le mot été est un synonyme d’équipe de France. Depuis ma première sélection en 2004 en moins de 16 ans, je n’ai pas manqué une campagne. Et j’ai récolté cinq médailles en dix ans. 50 % de réussite, c’est pas mal ! Il ne reste plus qu’à espérer qu’il augmente son ratio dès cet été.
Benjamin Feurgard