L’équipe de France attaque la seconde phase de sa préparation pour l’Euro (du 5 au 20 septembre à Montpellier puis Villeneuve-d’Ascq) avec une série de quatre matchs. Le premier contre la Géorgie à la Kindarena de Rouen.
Tandis que le groupe des douze pour l’Euro est connu, les Bleus peuvent se concentrer sur la compétition, explique l’arrière Evan Fournier. On peut travailler sur la position, le rôle de chacun. Quand on était 14, il fallait faire jouer tout le monde pour voir qui est en forme ou qui n’est pas dans le rythme. Maintenant, on va pouvoir entrer dans le vif du sujet.
On n’est pas encore à 100 %, mais on est en avance par rapport aux dernières années, estime le sélectionneur Vincent Collet. J’attends qu’on progresse dans la consistance, qu’on fasse moins d’erreurs. Ces matchs doivent nous permettre d’affiner le rôle de chacun et de relancer certains joueurs. Après deux victoires contre l’Ukraine un peu trop faciles pour être significatives, les Français ne s’illusionnent pas. Alors que des joueurs comme Nando De Colo, Evan Fournier ou Nicolas Batum ont déjà montré de belles choses, le sélectionneur attend plus des intérieurs Alexis Ajinça et Joffrey Lauvergne, pour l’instant complètement éclipsés au poste de pivot par le jeune Rudy Gobert, que l’entraîneur a trouvé ébouriffant en défense. Rudy ne va pas pouvoir jouer tout le temps. Il faut que (Joffrey et Alexis) apportent plus dans les secteurs de la défense et du rebond, demande-t-il. Les deux grands trouveront à qui parler vendredi avec l’intérieur de NBA Zaza Pachulia (2,11 m), le meilleur élément d’une équipe de Géorgie plus forte que l’Ukraine, selon Collet.
Comme à Nancy, Villeurbanne et Mouilleron-le-Captif, la Kindarena de Rouen devrait être pleine à craquer vendredi, en dépit de la faible notoriété de l’adversaire. Après Rouen, les Bleus auront tout juste le temps de faire leurs valises pour aller à Saint-Quentin affronter la Belgique, qui vient de donner du fil à retordre aux Espagnols.