Tony Parker avait probablement rêvé d’une meilleure sortie. Mercredi, contre l’Espagne, en quart de finale des JO 2016, l’équipe de France a été corrigée par la sélection espagnole (92-67). Les Bleus sortent la tête basse. De Vincent Collet à TP, personne n’a été au niveau. Une débâcle, notamment défensive, qui interpelle et qui devrait faire des remous jusqu’au plus haut niveau.
Pourtant Pau Gasol, le très redouté pivot qui avait éliminé la France presque à lui seul l’an passé en demi-finale de l’Euro à Lille (40 points), était dans un jour sans en attaque (5 points). Mais l’effectif espagnol est tellement riche qu’il y a toujours quelqu’un pour prendre le relais. Mercredi, c’était le Monténégrin naturalisé Nikola Mirotic (23 points).
Parker, pour sa 181e sélection, qui était aussi le dernier match en bleu de deux de ses vieux compagnons, Florent Piétrus et Mickaël Gelabale, a fait un match honorable, loin toutefois de ses plus grandes performances (4/9 au tir).
Avec ses 14 points, il porte son total en bleu à 2741.
Le sélectionneur a tout essayé, y compris mettre en même temps sur le terrain trois arrières, Parker, Thomas Heurtel et Nando De Colo. Mais rien n’y a fait. Les Français se sont heurtés à une défense très mobile autour de sa tour Pau Gasol, excellent dans ce domaine. Leur adresse au tir n’y a pas résisté. Boris Diaw (8 points) et aussi Nicolas Batum (0 point) et Thomas Heurtel (5 points), ont régulièrement manqué la mire. Même Nando De Colo a été moins en vue qu’auparavant (13 points).
Quand TP a quitté définitivement le parquet, à 2 min 48 sec de la fin, les jeux étaient faits depuis longtemps. Pour l’instant, je vais prendre du recul, a concédé Parker, dont la carrière en Bleu, riche notamment d’un titre européen en 2013, s’achève en queue de poisson.