La France entre en compétition dans la Coupe du monde face à l’Allemagne, à Shenzhen (Chine). Les Bleus seront tout de suite dans le vif du sujet.
L’Allemagne rappelle de mauvais souvenirs aux Français, du moins à ceux qui étaient là à l’Euro 2017 lorsqu’ils s’étaient fait éliminer dès les huitièmes de finale. Ce jour-là, ils n’avaient pas su maîtriser Dennis Schröder dans le dernier quart-temps. «Il est très rapide et il aime attaquer le panier, donc forcément je vais avoir un grand rôle à jouer», analyse Rudy Gobert.
Défendre et courir, c’est le jeu qui a fait gagner à la France toutes ses médailles avec la génération Tony Parker. La dernière, en bronze, remonte à l’Euro 2015. Vincent Collet a bâti son groupe en sélectionnant des spécialistes, et notamment une paire de meneurs défensifs, Andrew Albicy et Frank Ntilikina. «On n’a pas le choix, l’identité de l’équipe est clairement établie, si elle ne défend pas fort, si elle ne peut pas faire du jeu rapide et si elle est obligée de ne jouer que sur demi-terrain, elle aura des difficultés», dit le sélectionneur.
Un échec initial face aux Allemands, qui s’appuient sur d’autres joueurs de valeur, dont deux de NBA, Daniel Theis (Boston) et Maximilian Kleber (Dallas), ferait mal au moral, mais n’éliminerait pas les Bleus. En 2013, ils avaient perdu d’entrée, précisément contre l’Allemagne, et avaient fini l’Euro avec la médaille d’or autour du cou. Après cette entrée en matière, les Français finiront leur premier tour à Shenzhen face à deux adversaires de plus faible niveau, la Jordanie (mardi) et la République dominicaine (jeudi). Tout se jouera ensuite au deuxième tour à Nankin.