L’Euroligue féminine débute mercredi avec Montpellier, champion de France en titre, et Bourges, son dauphin, pour représenter la France. Deux clubs qui viseront au moins les quarts de finale dans cette compétition. Les Berruyères, emmenées par Céline Dumerc, abordent cette campagne avec davantage d’expérience.
Le trophée ne devrait pas échapper à un club russe ou turc. Mais nos deux clubs français ont les armes pour bien figurer. Eliminé dès le premier tour lors de la précédente édition, l’équipe héraultaise a les moyens de faire mieux cette saison en dépit d’une poule relevée avec Galatasaray, tenant du titre, qu’elle affrontera dès ses débuts mercredi (19h00) à Istanbul. Outre l’équipe turque, qui a perdu deux de ses meilleurs éléments (Isil Alben, Alba Torrens), le BLMA croisera également deux cadors russes: Ekaterinbourg, troisième de l’édition 2013-2014, où évolue l’intérieure tricolore Sandrine Gruda ainsi que le Dinamo Koursk, finaliste de l’Eurocoupe. Inférieur, sur le papier, à ces trois grosses cylindrées, le club montpelliérain peut raisonnablement prétendre à la quatrième place, la dernière qualificative pour les quarts de finale. Pour cela, il ne devra pas se rater contre ses trois concurrents directs: Kosice, Prague et Cracovie.
Bourges a remporté trois fois la compétition
Bourges a subi son premier revers le week-end dernier (72-76 à Villeneuve d’Ascq). Emmenées par leur fidèle meneuse Céline Dumerc, les Tango aborderont toutefois avec un peu plus de certitudes cette compétition remportée à trois reprises (1997, 1998, 2001) et où elles avaient terminé quatrièmes la saison passée. Après une saison mi-figue mi-raisin en France, marquée par une nouvelle victoire en Coupe mais la perte de leur couronne en LFB, les joueuses de Valérie Garnier joueront encore sur tous les tableaux cette saison. Le club berruyer espère compenser le départ en retraite de son intérieure mythique Emmeline Ndongue par l’arrivée de Héléna Ciak, une ancienne de Montpellier. L’ailière américaine Danielle Adams, au CV alléchant, a aussi posé ses valises dans le Berry. L’objectif minimum des quarts de finale est largement atteignable pour les Berruyères qui recevront mercredi Brno (20h30), une équipe à leur portée. Dans ce second groupe, leurs plus féroces adversaires seront les clubs turcs du Fenerbahçe, finaliste la saison passée, et de Kayseri où évolue l’ancienne Berruyère Styliani Kaltsidou.
Passé le cap des quarts, il n’y aura pas de Final Eight, la Fiba-Europe, instance dirigeante du basket européen, ayant privilégié un retour au Final Four. Ekaterinbourg, le Fener, Galatasaray ainsi que le Dinamo Koursk semblent les mieux placés pour y figurer. A moins que Bourges ne déjoue les pronostics.