Strasbourg a remporté une courte victoire face aux Turcs de Galatasaray (66-62), vendredi en finale aller de l’Eurocoupe. La SIG peut devenir le deuxième club français à remporter la C2 après Limoges en 1988. Mais il faudra pour cela perdre de moins de 4 points à Istanbul, au retour.
Première formation tricolore à ce niveau depuis la finale perdue par Chalon-sur-Saône en 2001, Strasbourg a déjà largement dépassé ses attentes en atteignant ce niveau. Mais les hommes de Vincent Collet ne comptent pas s’arrêter là et veulent entrer dans l’histoire du club et du basket français. Si les Limougeauds ont bien remporté la C2, elle s’appelait à l’époque la Coupe des Coupes et n’était pas aussi relevée que l’Eurocoupe, antichambre actuelle de l’Euroligue. Cette saison, des équipes telles que le Maccabi Tel-Aviv, Kazan, Milan, Valence ou encore l’Alba Berlin y ont pris part, c’est dire la densité de la compétition.
Pour espérer l’emporter, la SIG devait d’abord réaliser un très bon match aller vendredi sur son parquet, sous peine de se rendre la tâche presque impossible au retour la semaine prochaine à Istanbul où plus de 12.000 supporters lui promettent l’enfer. Objectif partiellement atteint. Certes, les Alsaciens se sont imposés. Mais la marge de 4 points n’est pas considérable en vue du retour.
Un adversaire à la portée des Alsaciens
Les Strasbourgeois étaient pourtant opposés à une formation qui a, comme eux, arraché sa place en finale in extremis. Le club turc présente un effectif très complet avec le meneur Errick McCollum, l’intérieur Stéphane Lasme et l’arrière Blake Schilb, bien connu en France pour avoir évolué à Chalon-sur-Saône et au Paris-Levallois. Mais l’effectif de Strasbourg est également très solide. Sur le papier, le duel est très équilibré. Comme le fut, du reste, ce match aller.
En cas de victoire finale, Strasbourg décrochera un ticket pour l’Euroligue et devra choisir entre cette compétition et la future Ligue des champions de la Fiba Europe, comme les autres clubs français. En effet, même si la Ligue nationale s’est rangée auprès de la Fédération européenne dans son bras de fer avec la société Euroleague, qui organise la C1 et la C2, elle autorisera la SIG à participer à l’Euroligue si elle le souhaite.