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EuroBasket : la moitié des sélections misent sur des naturalisés américains !

Team France during the FIBA EuroBasket Qualifier 2025 match between Bosnia Herzegovina and France on February 26, 2024 in Tuzla, Bosnia and Herzegovina. (Photo by Nikola Krstic/Icon Sport) - Photo by Icon Sport

L’histoire se répète. De JR Holden avec la Russie en 2007 à Lorenzo Brown avec l’Espagne en 2022, les naturalisés ont souvent marqué l’histoire de l’Euro. Cette année encore, près de la moitié des 24 nations engagées ont choisi d’intégrer un joueur étranger, le plus souvent un arrière américain.

La règle de la FIBA autorise chaque pays à naturaliser un seul joueur sans lien familial ou passeport avant ses 16 ans. Certains en profitent pour combler une faiblesse de leur effectif. Ainsi, Jordan Loyd, né à Chicago et ne parlant pas polonais, a déjà été décisif avec la Pologne face à Israël. Au total, onze sélections ont franchi le pas, de la Turquie avec Shane Larkin à la Slovénie avec Alen Omic, en passant par l’Italie avec Darius Thompson.

La France, elle, n’a plus utilisé cette option depuis 2018, privilégiant ses propres talents. « Ce n’est pas bien. Pour moi, il faut jouer avec les joueurs qu’on sait former », lâche Frédéric Fauthoux. Pourtant, les Bleus avaient tenté d’approcher Joel Embiid et songé à Mike James. Un débat qui reste brûlant, tant ces naturalisés continuent de peser sur l’équilibre des compétitions.

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