Avec le costume de grandissimes favorites depuis le début de la compétition, les basketteuses françaises veulent entretenir leur rêve d’or à l’Euro 2021, qui passera par une victoire en demi-finale contre le Bélarus samedi en début de soirée (18h00).
Les Françaises ont quitté la touffeur du Rhenus de Strasbourg et le soutien chaleureux de leur supporters présents en nombre dans la salle strasbourgeoise, pour la côte méditerranéenne et le ciel bleu de Valence, où la Fonteta, salle qui est climatisée contrairement au Rhénus, les attend pour ce week-end décisif dans la quête du titre. « On sait que l’on va avoir des supporters, même s’ils sont en nombre réduits par rapport à Strasbourg. C’est toujours un plaisir d’être dans une salle animée et on fait confiance à nos supporters qui viendront nous encourager », a indiqué la sélectionneuse Valérie Garnier.
La route vers un troisième sacre continental après 2001 et 2009 semble dégagée après l’élimination dès les quarts de finale des Espagnoles, doubles tenantes du titre (2017, 2019). Mais le chemin est encore semé d’embûches avant que Sandrine Gruda et Endy Miyem, les deux seules joueuses présentes lors du triomphe à Riga il y a douze ans, puissent rejoindre Cathy Melain, seule Française double championne d’Europe (2001, 2009). Pour une cinquième finale consécutive après les revers de 2013, 2015, 2017 et 2019, les Françaises doivent se méfier du Bélarus, emmené par trois joueuses phares, l’ailière Mariya Papova (près de 17 points de moyenne), Anastasia Verameyenka, que Valérie Garnier a bien connu au Fenerbahçe quand elle entraînait l’équipe stambouliote, et l’Américaine naturalisée, la meneuse Alex Bentley (plus de 15 points).