L’équipe de France respecte son tableau de marche. Elle bat l’Iran (81-76) lors de son dernier match du groupe A et se qualifie pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde.
Malgré deux passages à vide lors du premier et dernier quart-temps, l’équipe de France a maîtrisé cette rencontre piège. Contre toute attente, les anciens n’ont pas pris le match en main. Si Boris Diaw (12 points) a apporté son expérience, Nicolas Batum a quant à lui eu un rendement famélique, n’inscrivant que 2 points durant les douze minutes passées sur le parquet ! Thomas Heurtel et Jeoffrey Lauvergne, respectivement 15 et 12 points, ont été les principaux artisans de la victoire, presque arrachée en fin de rencontre. Alors que les champions d’Asie, portés par le public andalou, revenaient au tableau d’affichage, les Français sont devenus particulièrement fébriles. L’écart n’était plus que de 5 points à deux minutes du terme. Le coaching de Vincent Collet a permis de faire revenir le calme au sein du groupe. La fatigue a pesé. Il a fallu tout donner hier (contre l’Espagne) pour exister, a analysé Vincent Collet après la rencontre. Il y avait un niveau de fatigue important, avec même quelques petites douleurs. Et puis l’Iran a joué un très grand match. Ils visaient une qualification historique. On a été surpris. (…) C’est dommage d’avoir un peu lâché sur la fin, mais c’est sans conséquences. On ne se satisfait pas de cette qualification. On a des objectifs plus élevés. On veut déjà retrouver l’Espagne (en quarts). Si on occulte les dernières minutes de ce soir, on a été globalement sérieux depuis le début. Quand on n’est pas passé, c’était plus une question de niveau que de manque d’investissement. Il faut garder cet engagement.
Les Français, champions d’Europe en titre, devront attendre les derniers matches du jour pour connaître l’identité de leur adversaire en huitièmes, qui devrait être soit la Grèce, soit la Croatie.