Les Bleues ont reçu un coup sur la tête en concédant leur première défaite du tournoi vendredi contre la Turquie (56-66). La France doit faire preuve d’un sursaut d’orgueil face au Bélarus pour le dernier match du deuxième tour de l’Euro, dimanche à Debrecen.
Une victoire vendredi aurait assuré aux vice-championnes d’Europe la première place du groupe E, et les aurait placées dans une configuration idéale en vue du quart de finale. Le nouveau scénario leur est beaucoup moins favorable. Elles ne peuvent désormais être premières qu’en cas de victoire sur le Bélarus et de défaite des Turques face à la République tchèque. Un succès de la Turquie et de la France les positionnerait dans cet ordre aux deux premières places du groupe. Mais un deuxième revers de rang aurait des conséquences potentiellement dramatiques pour les Bleues. En fonction des autres résultats, elles pourraient même être rejetées à la 4e place du groupe. Cela leur vaudrait alors certainement de rencontrer l’Espagne, tenante du titre et seule équipe encore invaincue.
Une élimination en quarts obligerait la France à gagner ses deux matches de classements pour finir dans les cinq premiers – son objectif minimal -, ce qui lui permettrait de participer à un Tournoi de qualification olympique. Cela n’aurait rien d’évident et, au vu de ce qu’elles ont montré depuis le début du tournoi, la perspective de ne pas voir les vice-championnes olympiques aller à Rio ne peut être exclue.
Sur les six matches déjà disputés, les Françaises n’ont en réussi qu’un de plein, face au Monténégro (79-67) au premier tour. Dans tous les autres, elles ont peiné, d’abord défensivement, puis en attaque lors de leurs deux dernières sorties. Entre le travailler à l’entraînement et la réalité, c’est différent, convient Valérie Garnier. Il faut qu’on ait des tirs extérieurs et on n’en a pas. L’absence d’Endy (Miyem, blessée à un mollet et qui devait reprendre un entraînement léger samedi, Ndlr) nous pose des problèmes. Le sélectionneur des Bleues attend maintenant une réaction de ses joueuses face au Bélarus, une nation qu’elles ont toujours battue dans les compétitions internationales, et qui reste sur deux revers après avoir survolé le premier tour. On est dans une situation moins confortable, reconnaît Garnier. Hier, on avait les cartes en mains et on les a laissé échapper. Maintenant, ça ne dépend plus seulement de nous.