Il nous en a livré quelques-unes des masterclass le chef Curry quand même. Depuis son arrivée dans la ligue en l’an de grâce 2009, le démon a gueule d’ange incendie les défenses et révolutionne littéralement la façon dont le sport est joué. De passage dans le podcast « The Old Man and the Three » de JJ Redick, le meneur des Warriors a balancé quelle était sa perf préférée all time.
54 pions au Madison Square Garden en 2013 ? Non. 46 points, 12 tirs du parking et le « BANG ! » buzzer-beater légendaire contre OKC en 2016 ? Non plus. 62 pions (oui oui 62) contre Portland en 2021 ? Toujours pas. C’est pourtant les premières images qui nous viennent à l’esprit quand on parle des plus grosses performances de la carrière de Curry. Même si le concerné a bien dû kiffer jouer ces matchs de mammouths, le meneur de Golden State à récemment révélé son meilleur souvenir en NBA : le Game 4 des dernières finales contre Boston ! On vous rappelle ses stats de gros cochon cette nuit-là : 43 points sur la truffe de la meilleure défense de la ligue, 7 tirs de la buvette, une victoire 107-97 et une égalisation à 2 matchs partout. Pas dégueu.
« C’était intentionnel, la façon dont j’ai abordé ce match. Parce que c’est un peu le point de bascule de ces trois dernières années, entre les blessures, pour mes coéquipiers, puis moi-même, les doutes, de savoir si et quand on retournerait à ce niveau, après s’être battus pour faire le « play-in » l’année précédente, jusqu’à la saison dernière. On croyait qu’on pouvait y aller, mais on ne savait pas vraiment, parce que c’était un groupe nouveau, et les cadres étaient plus âgés. Il y avait beaucoup de questionnements. Mais on est resté sur l’instant présent et on est arrivé jusqu’en Finals »
« C’était différent parce que c’était Boston, un environnement hostile, et c’était différent aussi dans un sens, parce que c’était un test nouveau pour nous. Quand on perd le Game 3 dans cet environnement, on s’est dit : ‘Ça va être un combat de chiens’. On le savait en arrivant, mais c’était différent au niveau émotionnel », a-t-il ajouté. « On entre dans ce premier quart-temps où on se retrouve rapidement mené 12-4. On reprend progressivement le momentum, mais je crois qu’on est toujours derrière quand je mets ce tir et que je me mets à crier vers le public, en disant que ça allait être un putain de match différent maintenant. Ma mère s’est énervée contre moi pour avoir choisi ces mots. C’est vrai, mais je faisais ressortir quelque chose de nouveau, comme pour dire : ‘Je suis là, on est là’. La parade n’est pas encore pour maintenant, contrairement à ce que les 19 000 personnes disaient à l’unisson à chaque possession. C’était une façon de dire : ‘On est là, et on va répondre, et on verra ce qui se passe. »