Être un joueur NBA n’est pas simple au quotidien et le Français Nicolas Batum en a fait les frais. Il est revenu sur un passage très difficile de sa carrière dans le podcast « The Young Man and The Three ».
Un moment à oublier. La fin du passage de Nicolas Batum aux Charlotte Hornets a été l’un des moments les plus complexes de sa belle carrière outre-atlantique. Pourtant solide titulaire lors de la saison 2018-2019, il dégringole dans le hiérarchie et ne dispute que trois petits la saison d’après. Une situation difficile à vivre qui s’est conclue dans la pandémie de Covid. Voici les mots de Nicolas Batum pour décrire ce pan de sa carrière.
“Je dis toujours que je pense être le seul à être content que le Covid soit arrivé, parce que ça a écourté ma saison. J’avais besoin de ça, juste de rentrer chez moi, de rester à la maison, et de ne rien faire. Et j’ai sombré dans une grosse dépression, j’ai pris beaucoup de poids. J’étais en surpoids. Mon agent m’a dit : Ne sors pas, ne te montre pas pendant les deux prochains mois jusqu’à ce que tu aies perdu 13, 18 kg« , explique-t il dans le podcast « The Young Man and The Three ». Il revient ensuite sur la surprise de son éviction des Hornets.
Viré !
« J’étais en France, j’ai appris que j’étais coupé par un tweet de Woj (l’ancien insider Adrian Wojnarowski). J’étais en train de faire le ménage dans le salon, de ranger les jouets de mon fils, prêt à aller me coucher. Et j’ai reçu la notification. Là je me dis OK, je vais prendre ma retraite. Je pensais que j’étais fini » Et finalement, un miracle arrive. Les Clippers l’accueillent dans leur effectif.
Les Clippers l’ont sauvé
« Dès que je suis arrivé le premier jour, Tyronn Lue m’a dit : Je n’en ai rien à foutre de ce qui s’est passé ces deux dernières années, tu vas jouer pour moi et tu vas être titulaire. Et c’est ce qui s’est passé”. Résultat : 67 matches, dont 38 comme titulaire. Un grand joueur ne meurt jamais.